Qui sommes-nous ?
Notre histoire
L’association humanitaire a été créée au XIXe siècle par un homme d’affaire suisse, Henry Dunant. Alors en Italie, il remarque les blessés de la bataille de Solférino laissés à leur triste sort, victimes d’infections multiples. Henry Dunant rentre en Suisse et décide de créer un comité de secours aux militaires blessés qui va prendre en 1876, le nom de Comité international de la Croix-Rouge.
Deux autres sociétés de la Croix-Rouge française créées en 1879 (Association des Dames Françaises – ADF et en 1881 Union des Femmes de France – UFF) reçoivent également cette mission.
Première Guerre Mondiale
Lors de la Première Guerre Mondiale, les trois sociétés de la Croix-Rouge Française, auxiliaires du service de santé de l’armée, coordonnent leurs actions et mobilisent plus de 68 000 infirmières, créent près de 1500 hôpitaux auxiliaires, des infirmeries et des cantines de gare pour le soin des soldats malades et blessés. Elles interviennent également auprès des populations des régions envahies et aident les rapatriés.
Seconde Guerre Mondiale
En août 1940, les trois sociétés qui composaient l’association depuis 1864 fusionnent pour former une Croix-Rouge Française unique. Cette fusion a pour objectif une meilleure coordination de l’intervention en faveur des prisonniers de guerre, elle va s’avérer tout aussi essentielle pour l’action qu’auprès des populations civiles.
Les archives font en effet état de 160.000 malades ou blessés transportés de 1942 à juin 1945, des 20 millions de colis adressés aux prisonnier de guerre, des 70 centres d’accueil mis en place dans les gares pour les rapatriés, des dizaines de milliers de militaires accueillis dans les dispensaires et les hôpitaux. En matière de protection de l’enfance, la Croix-Rouge ouvre des crèches, des garderies, apporte son aide pour les nourrissons, notamment dans les régions sinistrées. En matière d’enseignement, ses 29 écoles ont délivré 1.887 diplômes d’infirmière, 225 d’assistantes sociale et 6385 d’aides médico-sociale.
Son action s’est également étendue aux familles des prisonniers de guerre, en mettant à leur disposition un service de recherche des disparus. Elle intervient aussi au profit des sinistrés et des réfugiés, ainsi que dans les ruines des villes bombardées par les Alliés, avec ses équipes d’urgence et ses équipes de secouristes.
C’est à partir de 1941 que sont nommés des directeurs régionaux et départementaux , bientôt accompagnés d’adjoints et assistés par des secrétaires et des assistances sociales. Par ailleurs, sont nommés des directeurs de la Croix-Rouge Française de la Jeunesse (CRFJ).
Les guerres de décolonisation
Dès 1870, la Croix-Rouge Française s’implante en Algérie, puis dans l’ensemble des colonies, protectorats et pays sous mandat français. Lorsque les guerres de décolonisation surviennent en Indochine puis en Algérie, elle accroit son action en faveur des populations civiles tout en déployant son action sanitaire et sociale en faveur des soldats, aux côtés du Service de santé de l’armée. Elle passera le flambeau aux sociétés nationales de Croix-Rouge et de croissant-Rouge qui se créent dans les États nouvellement indépendants.
L’accueil des réfugiés du Sud-Est Asiatique (1975-1990)
Symbole de protection, la Croix(Rouge intervient sans à priori idéologique et sans jugement auprès des personnes migrantes. Elle accueille toute personne en situation de précarité sans condition préalable ni distinction de sexe, de race, de religion, de nationalité, de condition sociale, d’appartenance politique ou idéologique.