Armelle Petit, nouvellement nommée directrice

départementale de l’action sociale

Elle a 63 ans et était, il y a quelques mois encore, ingénieur hospitalier. Sa vocation pour l’action sociale et le bénévolat ne l’a jamais quittée et c’est même une affaire de famille, avec un père, président d’un centre social… « quant à moi très jeune, à l’école, je disais que je voulais être assistante sociale » se souvient-elle. Armelle Petit pensait même, sitôt à la retraite, créer une association afin d’aider les personnes dans leurs démarches sociales et leur parcours de soins : « une maison des usagers ». Mais ce n’était sans compter sa relation avec la présidente départementale, Fabienne Berquier. Il manquait au niveau départemental une directrice pour l’action sociale ; voilà chose faite.

Nous avons donc posé quelques questions à la nouvelle directrice territoriale.

Quelles seront vos fonctions en tant que directrice départementale de l’action sociale ?

« Dans un premier temps, je vais prendre contact avec l’ensemble des unités locales, rencontrer les personnes, savoir ce qu’elles font, identifier les problématiques, étudier les idées émergentes. Mon travail sera de dynamiser les actions, d’accompagner les bénévoles qui exercent sur le terrain, voir aussi comment elles ou ils peuvent monter en compétence ».

« Pour les vestiboutiques, je vais faire en sorte de prendre contact avec de grandes enseignes d’habillement, notamment pour des dons plus ciblés, des vêtements qui manquent dans l’assortiment actuel, et puis il y a surtout la nécessité pour la Croix-Rouge d’être efficient au niveau logistique entre les points de stockage et les points de livraison, étudier, rationaliser les flux. C’est aussi un problème de gestion de stocks, d’assurer une bonne distribution. Mettre le bon produit (les vêtements), au bon endroit et au bon moment »

En quoi votre compétence professionnelle acquise par le passé va vous être utile ?

« Tout à fait, les savoir-faire de l’entreprise aident à l’association, sur la base des notions de compétence et d’efficacité. J’ai travaillé dans une logistique de soutien que je vais retrouver à la Croix-Rouge. Si je prends par exemple le problème des déchets médicaux, c’est une notion qu’il faut améliorer ».

Un des grands projets 2020 pour la Croix-Rouge du Pas-de-Calais est l’ouverture d’un « Village solidaire ». Pouvez vous nous en parler ?

« Le Village solidaire va investir l’ancien magasin Lidl du centre-ville de Bruay-la-Buissière et doit ouvrir ses portes en juin Sur 800 mètres carrés, il comprendra une épicerie sociale où l’on paiera que 10 % du prix des produits, ue vestiboutique, des permanences pour le soutien social, l’aide aux démarches administratives, l’aide à l’apprentissage du français, voire l’illétrisme, des salles de formation ..;un grand projet sur lequel nous aurons l’occasion de parler bientôt plus amplement ».